Voici quelques livres récents d'Hervé Roullet. Cliquer sur les images.

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Qui n’a pas vu, en visitant une église catholique, une statue ou un tableau d’un religieux au visage avenant, vêtu d’une robe de bure et portant dans ses bras un ravissant Enfant Jésus ?

Il s’agit, bien sûr, de saint Antoine de Padoue.

Trois pays peuvent sans doute plus que d’autres s’approprier le saint de Lisbonne : le Portugal, la France et l’Italie, mais aujourd’hui il est devenu un saint universel.

Vers 1195, Fernando Martins de Bulhões naît à Lisbonne et il meurt le 13 juin 1231, à l'âge de 36 ans. Grégoire IX le canonise dès l'année suivante, le 30 mai 1232. Trente ans plus tard, en 1263, la ville de Padoue fait bâtir, en son honneur, une des plus belles églises d’occident.

Aujourd’hui, Antoine n’est plus seulement le saint chargé de retrouver les objets perdus ; il a pris sa place de docteur évangélique, c’est-à-dire qu’il est un maître, un enseignant au service de l'Évangile. Son culte reste florissant, car Antoine est accessible à tous.

A l'époque où les médias donnent une grande place aux femmes dans la société, il est opportun d'évoquer les nombreuses femmes qui ont été martyrisées, en tant que chrétiennes. S'il existe quelques livres concernant des « saintes femmes », aucun n'avait encore recensé, sous forme de brèves biographies, les martyres chrétiennes depuis le I^er siècle jusqu'à nos jours.

Ces femmes ont fait preuve d'une foi inébranlable et d'un courage extraordinaire face aux supplices et à la perspective d'une mort prochaine. Nous les voyons vivre dans le déroulement du temps : l'Empire romain, les siècles barbares, la Révolution française, la guerre d'Espagne, l'époque nazie, le communisme athée… Certaines sont des martyres de la pureté ou de la charité.

Ce livre constitue aussi une sorte de dictionnaire des prénoms féminins : Agnès, Justine, Blandine, Valérie, Lucie, Cécile, Martine, Sophie, et tant d'autres, sont des martyres chrétiennes.

Le message de la Vierge Marie à La Salette reste actuel. Marie choisit deux enfants très simples et en fait ses missionnaires. Ils sont dotés de vertus complémentaires : Maximin, humble et fidèle, et Mélanie, discrète et contemplative. Ils remplissent leur mission sans faillir.

Ils sont le relais choisi, pour que l'on écoute les mises en garde de celle qui « retient le bras de son fils » : Marie réconciliatrice.

L'auteur présente, en un seul volume : les faits de l'apparition, le message de la Vierge, le vrai contenu des secrets et leur réalisation, la biographie des enfants, les guérisons, l'actualisation.

Quand Marie dit aux deux enfants : « Faites-le passer à tout mon peuple », ce peuple dépasse le monde chrétien, c'est l'immense foule des hommes et des femmes créés à l'image de Dieu.

La vie de Joseph de Cupertino est l’une des plus extraordinaires de l’hagiographie. Après de nombreux déboires, il est devenu frère mineur conventuel, et a été ordonné prêtre, grâce à un concours de faits providentiels. Ses charismes ayant inquiété un prélat, il est convoqué par le Saint-Office. Plus tard, à Rome, son supérieur le présente au pape. Joseph entre en extase et s’envole jusqu’au plafond de la salle d’audience !

Quand Joseph a 36 ans, il est envoyé au couvent d’Assise où sa renommée de sainteté se répand. En 1653, la hiérarchie l’affecte au couvent isolé des capucins de Pietrarubbia, puis il est transféré à Fossombrone. Le pape le fait enfin conduire au couvent d’Osimo, où il vit ses six dernières années.

Il a été béatifié en 1753, et canonisé en 1767.

Outre ses lévitations, extases, vols et bilocations, il a le don de connaissance des cœurs et le don de prophétie. On lui attribue aussi un nombre important de miracles et de guérisons.

L'ourage contient également un certain nombre de ses écrits.

Malgré sa courte vie de 25 ans, Gemma Galgani laisse une trace lumineuse et inoubliable. Guérie miraculeusement après une neuvaine au Sacré-Cœur et à Marguerite-Marie, la sainte de Paray-le-Monial, Gemma a la singulière particularité de vivre une relation amicale et suivie avec son ange gardien. Il l'aide à progresser et n'hésite pas à la réprimander…

Malgré ses désirs, Gemma ne sera jamais religieuse et, en ce sens, on peut dire qu'elle est une sainte laïque. Sa vie quotidienne au sein de la famille nombreuse qui l'accueille, en tant qu'orpheline, comme sa vie spirituelle, sont bien connues par ses écrits. Les personnes de son entourage confirment ses extraordinaires charismes : les visites de Jésus, de Marie et des anges. Ils témoignent aussi de ses extases, de ses stigmates, de sa participation à la Passion de Jésus, ou encore des sévices incroyables du démon à son égard...

Gemma connaît un attrait croissant. Cela est peut-être dû à sa physionomie attachante, mais surtout à la présence divine qui émane d'elle.

Ce livre est une approche inédite du mystère marial, une invitation à voyager dans l'espace et le temps, pour suivre la mère de Jésus en ses différentes demeures : un grand voyage partant de Nazareth, pour aller à Jérusalem, à Éphèse, en Asie Mineure, puis aux rives de l'Adriatique (à Lorette), et enfin aux frontières de l'inaccessible.

En effet, la vie de Marie n'a pas été statique. Elle vit d'abord chez ses parents Anne et Joachim, épouse Joseph le charpentier et demeure avec lui et Jésus, à Nazareth. Elle accompagne Jésus à Jérusalem au temps de sa Passion. Après sa résurrection, Marie participe aux premiers pas de l'Église, puis part, avec saint Jean, près d'Éphèse et y vit quelques années, avant d'être élevée au ciel.

Le voyage se poursuit au sanctuaire de Lorette, qui abrite la maison de Marie, d'où montent de ferventes prières, notamment les litanies invoquant Marie sous le nom de Maison d'or, puis il s'achève au Palais du Roi céleste où la Vierge immaculée est couronnée reine de l'univers.

Hervé Roullet se réfère à la Tradition et à la Bible, et mène une sorte d'enquête captivante, en se référant à aussi  à d'autres sources : l'histoire, l'archéologie, l'art et certains écrits mystiques.